“Seul un grand terroir peut produire un grand vin, précise Olivier Bernard. Les vignes du Domaine de Chevalier sont entourées d’une forêt créant un véritable écosystème d’une part, mais aussi un effet de serre qui favorise la maturation des raisins.
Un grand vin naît toujours dans des conditions extrêmes, c’est sur un terroir difficile qu’il tire sa grandeur. Au Domaine de Chevallier, le terroir composé de sols pauvres et complexes, il impose à la vigne d’aller puiser au plus profond la minéralité. Le vignoble, de par son environnement, ajoutés aux soins apportés aux vignes, à l’aération du sol avec le labour avec le cheval, du suivi très précis, du tri des raisins à la vendange, du respect de la peau des raisins vecteur de la qualité des tanins du vin rouge, du travail par gravitation dans le cuvier, de l’élevage en barriques très maîtrisé… Rien n’est laissé au hasard… tous les paramètres comptent.
Un grand vin, c’est la somme de tout cela : si l’on a bien respecté la terre, si l’on a fait des choix naturels, à commencer par le respect total du fruit, on le retrouve dans la bouteille.
Depuis le début des années 2000, le vignoble est en train de restituer ce qu’on lui a donné et les derniers millésimes sont d’un niveau qualitatif rarement atteint ici. C’est vers une voie axée profondément sur la nature que j’ai décidé de me diriger les dix prochaines années, en privilégiant la diversité. Le cépage s’efface, est en retrait par rapport à la terre qui s’exprime. Le terroir, c’est bien sûr ce qui a fait la notoriété de Chevalier mais nous devons sublimer la terre. Le mot terroir est presque devenu un mot galvaudé aujourd’hui, il faut plutôt parler de la plante qui va puiser sur plusieurs mètres en profondeur des richesses incroyables et apporter une expression absolument unique.
À Chevalier, nous avons un cuvier en forme “tulipe”, de petites cuves de 80 hl un peu plus refermées en haut (d’où son nom) qui nous permettent des vinifications très pointues, c’est un petit cuvier “bijou”, à l’image du travail que je réalise au Domaine de Chevalier. Depuis cinq ans nous avons un érafloir extraordinaire, un robot avec des “doigts” pour érafler les raisins. Plus j’avance dans ma vie de viticulteur et plus je crois en la précision de notre travail, à toutes les étapes, c’est l’élément fondamental qui révèle les grands terroirs.
Le 2016 est “le” grand millésime de ces dix dernières années, pour moi, il est même supérieur au 2015. C’est le plus grand millésime depuis 2010, en rouge comme en blanc.
Domaine de Chevalier 2016 est plus sur la tension, sur la verticalité, la fraîcheur, bonne acidité. 2015 est un millésime plus souple, plus ouvert, plus féminin, plus charmeur, nous les dégusterons avant les 2016. J’aime beaucoup le 2015, pour les différencier, disons que le 2016 est plus dans le classicisme bordelais.
“Le terroir de Listrac, explique Bernard Lartigue, se décompose géologiquement de la façon suivante : 50% de la surface viticole est composée de graves garonnaises et pyrénéennes, et 50% de terre argilo-calcaire. Les Cabernets-Sauvignons, Cabernetsfrancs et Petit Verdot sont plantés sur les sols les plus chauds, graveleux, avec des porte-greffes à cycles courts afin d’optimiser la maturité de ces cépages plus tardifs.
Les Merlots sont sur les solsargilo-calcaires où ils s’adaptent le mieux. Pour élaborer un très grand vin, le travail commence bien entendu à la vigne : une grande connaissance de son terroir, et de chaque parcelle, le respect du travail traditionnel au sol (enherbement, aération du sol pour faciliter la vie microbienne, charge de raisin limitée pour atteindre des rendements raisonnés…), des vendanges vertes, l’effeuillage manuel, l’apport de fumure à dose très homéopathique après analyses, pas d’apport de matière azotée...”
Son Listrac Médoc 2016, de belle robe brillante, avec ces notes de framboise et de violette au palais, un vin savoureux, très classique, un vingras et dense, au nez épicé, aux tanins présents qui commencent à se fondre, bien typé comme on les aime, d’excellente garde, comme le 2015, qui est d’une belle couleur profonde avec des arômes de fruitsfrais et de poivre, souple et ample en bouche, d’un bel équilibre, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien présents, d’une finale dense avec cette saveur d’épices. Le 2014, 60% Cabernet-Sauvignon, 30% Merlot, 5% Cabernet franc, 5% Petit Verdot, fort bien élevé en barriques (30% de barriques neuves) est riche en bouquet comme en matière, aux tanins équilibrés, complet, élégant, tout en bouche, aux nuances de cassis, de truffe et d’humus. Le 2013 est très réussi, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finesse aromatique (cuir, groseille...), un vin de robe grenat soutenu, corsé. Le 2012, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, est d’une grande harmonie, très parfumé, séveux, un vingénéreux et persistant, parfait sur un curry de mouton ou un confit d'oie. Le 2011 (50% de barriques neuves) est tout en bouche, à dominante de rondeur, ferme, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle…), de très bonne évolution. Le 2010 (50% de barriques neuves), de bouche riche, aux senteurs de mûre et d’humus, aux tanins équilibrés, est gras, distingué, de bouche flatteuse et riche à la fois, où l’on retrouve le fumé et la cannelle en finale. Belles chambres d’hôtes.
Le Château produit un Haut-Médoc admis depuis 1932 au classement des crus bourgeois. La propriété comprend 24 ha de vignes âgées en moyenne de 15 à 20 ans, exploitées en agriculture de conservation.
“Depuis 10 ans, nous utilisons des méthodes et des produits naturels pour traiter nos plants, travailler nos sols, favoriser la diversité entre les rangs… et permettre aux vignes de se renforcer pour ainsi s’exprimer pleinement. Notre credo : produire un vin qui allie modernité et classicisme, élégance et finesse tout en révélant les spécificités de chaque millésime pour que chacun exprime le meilleur du fruit.”
“Attaques de mildiou historiques et cumuls de pluie ont entrainé de grosses pertes de rendement pour tous ceux qui n’utilisent pas de traitements chimiques. Heureusement, la fin de saison sèche a permis aux vignes touchées de ne pas perdre qualitativement et associée à de petits volumes, elle a peut-être évité le blocage des maturations.”
Superbe Haut-Médoc 2016, typé comme nous les aimons, riche, où se mêlent la fraise, le cassis et la cannelle, bien équilibré avec ses tanins savoureux, un vin d’une belle harmonie, de couleur profonde, avec des tanins présents mais soyeux, prometteur.
Le 2015 est très classique, au nez puissant, avec ses notes délicates de fruits rouges mûrs et de fumé, associant structure et élégance, un vin intense et distingué, de garde.
Le 2014 est excellent, parfumé au nez (griotte, fumé), dense, tout en distinction, aux notes de cassis et de sous-bois au palais, aux taninssoyeux mais présents. Le 2011, de bouche ample, aux nuances de framboise, d'humus et de réglisse, d'une structure soutenue et bien charnue, est d'une finale savoureuse.
Beau 2010, dense, aux nuances de fumé et de fraise des bois mûre, intense, de teinte foncée, au nez légèrement épicé, aux tanins bien présents, d’excellente garde comme ce 2009, classique, avec beaucoup de fruit, une belle matière, un vincharnu, parfumé, tout en bouche, d’excellente garde.
Michel et Marie-Noëlle Marengo Scea des Vignobles Marengo - BP 89 33250 Pauillac Téléphone :05 56 59 56 92 et 06 73 37 43 43 Email : contact@hourtin-ducasse.com Site personnel : www.hourtin-ducasse.com
Château Le SOULEY-SAINTE-CROIX
Depuis maintenant 50 ans la famille Riffaud a consacré son temps, les revenus de la propriété et sa passion inébranlable, pour faire renaître et protéger le domaine. Paul et son fils Jean ont replanté sur 25 ha. Jean et son épouse Marie-Josée gèrent le domaine, Frédéric, le fils aîné, occupe les fonctions de maître de chai, Vincent, le cadet, a en charge le matériel et l’entretien des bâtiments, et Jean-Baptiste, le petit dernier, règne sur les vignes (60% Cabernet-Sauvignon, 38% Merlot, 1% Petit Verdot, 1% Cabernetfranc, sur des solsargilo-calcaire, graves garonnaises, vinification traditionnelle avec cuvaison longue, élevage en barriques (12 mois) dont 1/3 neuves.
Excellent Haut-Médoc 2016, dominé par la framboise et une touche épicée, d’une belle concentration mais tout en suavité, c’est un vin qui allie distinction et richesse, savoureux, d’une belle finale, c’est un très joli vin, bien typé de ce très grand millésime.
Le 2015, de robe grenat, au bouquet intense à la fois, aux notes de sous-bois et de fruits rouges mûrs, de bouche ample et fondue, tout en charme, de garde, à prévoir sur des magrets de canard et petits pois ou une selle d'agneau, par exemple. Le 2014 est charpenté mais très élégant, de robe intense, aux nuances de vanille et de cassis, un vin corsé, concentré au nez comme en bouche.
Le Château La Galiane doit son nom au Général Anglais "Galian" qui depuis ce lieu commandait les troupes anglaises pendant l'occupation de l'Aquitaine au XVe siècle. Exploitation familiale depuis plusieurs générations, sa superficie de 5 hectares plantée de 45 % de Merlots, 50 % de Cabernets Sauvignons et 5 % de Petits Verdots présente un parfait équilibre, très classique et traditionnelle de l'appellationMargaux. Le vignoble est réparti sur des croupes de fines graves. Cultivé de père en fils, les vins de La Galiane ont une belle couleurrubis et sont finement bouquetés, très harmonieux et suave en bouche avec des tanins fins et élégants, ces vins possèdent une belle aptitude au vieillissement.
Les autres Domaines en vidéo sont sur VinovoxChâteau Charmant possède des ceps de vigne centenaires et le vignoble de 5 hectares est implanté sur des croupes de fines graves à galets abondants et labouré. les vendanges sont faites à la main, la cuvaison est longue afin d'extraire tous les parfums et le vin est élevé en barriques durant 12 mois. Le Château Charmant produit un vin coloré, aromatique, très complexe et élégant, parfaitement équilibré, charpenté et souple à la fois qui s'épanouit superbement en vieillissant.
Un vignoble de 17 ha situé sur un terroir graveleux typique de Lalande-de-Pomerol (80 % Merlot, 10 % Cabernet-Sauvignon et 10 % Cabernetfranc, effeuillage manuel, vendanges vertes, traçabilité parcellaire, cuves thermo-régulées?).
On comprend mieux ce Lalande-de-Pomerol 2010, aux notes délicates de fruits et d'humus, très classique et puissant, de belle couleur soutenue et avec des arômes de fruits rouges intenses, charnu, savoureux et complexe, un vinferme et persistant, d'excellente évolution.. Le 2009, généreux, est de teinte grenat soutenu, dense au nez comme en bouche (cassis, cannelle), bien équilibré avec ses tanins savoureux, est un vin typé, d'une belle harmonie. Le 2008, où s'entremêlent les fruits mûrs et l'humus, est très classique, corsé, aux tanins présents et savoureux, d'un bel équilibre, qui demande un peu de patience. Jean-Paul Garde
Une histoire de passion familiale pour ce domaine de 50 ha, où trois générations travaillent ensembles. Chacun apportant son savoir-faire et son amour du métier de vigneron, alliant tradition et modernité.
Ils élèvent ce Blaye Côtes de Bordeauxcuvée Prestige 2009, vinification en cuves inox thermorégulées, élevage en fûts neufs pour moitié et 12 mois en fûts d'un vin pour l'autre partie, médaille d'Argent au Challenge International du vin 2011, alliant rondeur et charpente, de bouche concentrée aux arômes de griotte confite et de sous-bois, avec des taninsronds (8 € environ). La cuvée Tradition 2009, tri rigoureux de la vendange, vinification traditionnelle en cuves Inox, élevage 18 mois en barriques de 2 à 5 ans, est un vin équilibré, aux tanins savoureux, de bouche classique, de charpente soutenue (6 €). Tout en nuances, le Blaye Côtes de Bordeauxblanccuvée Prestige 2011, 90% Sauvignon et 10% Colombard), vinification en fûts de chêne neufs et élevage sur lies en fûts avec batonnage régulier, est d'une belle élégance, au nez de fleurs et d'épices, très harmonieux et suave en bouche (8 €), tandis que le BordeauxblancsecSauvignon 2011, plus frais, est à prévoir sur des crevettes (5 à 6 €). Pas de quoi hésiter.
Simon Rey et Fils
❤❤❤❤❤ À la tête des Premiers Grands Vins Classés. ?Nous cultivons en Terras Vitis, nous explique Jean-Luc Barreau, donc de façon très raisonnée et parcimonieuse, nous avons d?ailleurs beaucoup d?insectes dans le vignoble. Nous avons la volonté de préserver ce patrimoine et de le faire perdurer. Je suis très concerné par la culture bio, cela fait déjà 12 ans que nous sommes certifiés Terra Vitis avec un cahier des charges à respecter. Il faut parfois jongler et accepter de faire tomber quelques grains, l?exposition des vignes... plusieurs paramètres ont joué en notre faveur. Depuis 20 ans, nous avons tous les moyens pour mieux maîtriser nos vignes et il faut être raisonnable sur les rendements, c?est fondamental pour la qualité des Vins. Tout se joue avec l?équilibre par pied de vigne: dimension des grappes, vendanges vertes, état sanitaire, aération pour éviter les maladies... Il faut savoir prendre les bonnes décisions et réagir vite. Je travaille avec passion en pratiquant une politique volontariste de qualité. Pour moi, ce qui importe dans le vin, c?est le fruit, le bois booste un peu le vin mais c?est le fruit qui prime. Nous allons refaire le cuvier à Pomerol car je souhaite avoir l?infrastructure pour faire du parcellaire, j?ai fait faire des recherches sur le sous-sol (carottage de 1,5 m) de chaque parcelle de Certan de May par la Chambre d?Agriculture. C?est surprenant, il y a des graves tellement compactes que les racines ont du mal à descendre.
?Beaucoup de travaux en ce moment au Château Certan de May de Certan, nous raconte Jean-Luc Barreau. Nous avons décidé de refaire entièrement nos installations, à commencer par le chai à barriques et le lieu de stockage, la climatisation? Il y a eu beaucoup d?évolution dans les techniques, donc on en profite pour investir pour une vingtaine d?années. Je tenais beaucoup à moderniser la réception de vendange. J?ai décidé de ne plus travailler en cagettes, cela demandait trop de main-d?œuvre, mais d?utiliser de préférence des petites bennes vibrantes, égreneur à la table de tri que je règlerai pour obtenir la meilleure qualité. Mon ancien équipement avait déjà plus de 10 ans et les équipements ont évolué, nous optons pour du matériel récent, plus sophistiqué. Nous gagnerons en précision et en efficacité. Pour exemple, je n?aurai plus que deux personnes à la table de tri au lieu de dix. Ces nouvelles technologies au tri des raisins donnent des résultats surprenants d?une précision remarquable. Nous aurons des petites cuves plus pratiques pour sélectionner les lots, ma vinification sera plus affinée. Ces nouvelles cuves réfrigérées en Inox permettront de descendre à très bassetempérature, très rapidement. Les cuves que nous avions dataient des années 1980, cela prenait plus de 10 heures avant d?atteindre 13°, et, en plus, elles étaient très énergivores, ce qui ne correspond plus avec notre éthique environnementale. Les travaux ont commencé en Janvier et ce nouveau cuvier sera opérationnel pour la récolte 2018.
Ma production représente 15 000 bouteilles du premier vin et 8000 bouteilles du Second Vin, Croix de Certan.
Je suis très satisfait des 2016, c?est dû aussi au nouvel encépagement, 65% de Merlot, 31% de Cabernetfranc et 4% de Cabernet-Sauvignon. Le 2016 présente une jolie structure, une très belle trame tannique, très élégante, une certaine sucrosité, c?est un vin d?une grande finesse. Je pense personnellement qu?ils sont en peu en-dessous des 2015. Si l?on compare, le 2015 est d?une structure un peu plus imposante, en tous cas, ces deux millésimes sont très réussis avec des différences toutefois. Le 2016 a un très joli potentiel, c?est un vin avec des tanins qui vont bien se fondre, un vin sur la finesse, plus que le 2015.
En 2017, nous avons eu le privilège de ne pas être touché par la gelée. Nous n?avons pas fait de gros rendements puisque nous sommes à 30hl/ha. Le vin, à l?élevage, présente des notes florales, ce sera un vin assez accessible tout en ayant une certaine tenue, un très joli vin.?
En effet, voilà un formidable Pomerol 2015, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample, racé et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés (fraise, myrtille), complexe et savoureux, de grande évolution. Le 2014, avec ces notes de fruits mûrs (cerise noire, myrtille), et de réglisse, est très structuré en bouche, puissant mais tout en élégance, parfumé au palais. ?En 2014, le vin présente des arômes de fruits croquants, une belle persistance aromatique. C?est un vin complexe, structuré, qu?il faudra attendre.? Le 2013 est réussi, plus léger, certes, de belle teinte rouge intense, au nez marqué par des arômes de mûre et de réglisse, un vin ample (plus de Cabernet), persistant en bouche. ?C?est un vin plaisir, d?une jolie couleur foncée, avec une belle fraîcheur aromatique. Je suis très satisfait de la qualité du 2013, un millésime de vigneron, il n?était pas facile, mais relever des défis, cela fait partie de notre métier !? Le 2012 se goûte particulièrement bien, d?un joli pourpre foncé, un vin solide, complexe et corsé, avec ces notes subtiles de cerise et de pruneau confits, typé. Le 2011 est fin, de très belle robe d?un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées subtiles, parfait sur une omelette aux truffes ou un sauté de veau et de rognon à la crème. Splendide 2010, d?une belle complexité aromatique fruité et élégant, bouche croquante, beaucoup de chair, un vin concentré en matière, aux tanins puissants et mûrs à la fois, très parfumé, dense et savoureux. Formidable 2009, à la fois puissant et velouté, concentré et parfumé, aux connotations typiques de mûre et de sous-bois, de belle structure, de couleur grenat intense, distingué, aux nuances de cerise confite et d?humus en finale, un vin d?un grand équilibre, de garde. Le 2008, plus fermé, est bien représentatif de ce millésime classique bordelais, ferme, solide, de belle structure, encore jeune. Très beau 2007, intense, d?une grande élégance, de couleur grenat, avec des notes subtiles de griotte, de truffe et de violette, un vin complexe et très persistant au palais. Superbe 2006, qui commence à peine à se dévoiler (les grands Vins demandent de la patience), riche en arômes, d?une belle structure avec beaucoup d?élégance, aux notes de fruits macérés et d?humus, très équilibré au nez comme en bouche, avec beaucoup de volume. Exceptionnel 2005, dense, remarquable, de robe intense, de bouche persistante avec ces notes de kirsch, de cuir et de myrtille, d?une belle complexité, un très grand vin, très élégant, de garde. Mêmes propriétaires que le Lussac-Saint-Émilion Château Poitou.
Odette, Jean-Luc, Patrick, et Isabelle Barreau